La transition énergétique et les luttes contre les déperditions d’énergie sont au cœur des préoccupations de l’Habitat. Les grandes réformes s’enchaînent et les plans nationaux se succèdent. Mais est-ce vraiment une priorité ? Eléments de réponse.
L’hiver arrive, et avec lui l’impondérable augmentation des factures de chauffage. Afin d’éviter de banqueroute et préserver l’environnement, des travaux d’isolation thermique représentent un investissement rentable à court, moyen et long terme. D’après des recherches de l’ADEME, organisme indépendant qui participe à l’élaboration des politiques publiques concernant les domaines de l’énergie, 30% de la chaleur de votre habitation s’échapperait par la toiture ou les combles ! En cas d’isolation précaire, ces deux facteurs sont la cause numéro 1 des déperditions de chaleur et d’énergie.
Pour résoudre ce problème il existe plusieurs solutions. Premièrement, l’isolation de la toiture et des combles par soufflage d’isolants si vous souhaitez passer par l’intérieur, ou par l’extérieur avec la technique dite du « sarking » qui consiste à faire une isolation par l’extérieur grâce à un « second toit », permettant de réduire les ponts thermiques et laissant la place d’aménager les combles.
L’autre gros morceau en matière d’isolation concerne les parois qui, lorsqu’elles ne sont pas suffisamment étanches, provoquent des déperditions d’énergie de l’ordre de 20 à 25%. La solution de simplicité, et la moins onéreuse, consiste à procéder à une isolation par l’intérieur (ITI) en appliquant directement l’isolant sur les murs. L’isolation par l’extérieur (ITE) traite le problème plus en profondeur et présente de meilleurs résultats, mais nécessite des travaux plus importants et donc un coût plus élevé.
Sans oublier que la plupart des travaux permettant de limiter les déperditions d’énergie sont souvent accessibles à des tarifs préférentiels où éligibles à des aides de l’Etat.