Avant d’entrer plus dans le détail, définissons clairement le sujet. La performance thermique d’un isolant est caractérisée par sa résistance thermique, qui dépend de sa conductivité ainsi que de son épaisseur. La performance d’un isolant acoustique peut être mesurée selon plusieurs indices. D’abord l’efficacité aux bruits de chocs qui concerne les bruits d’impacts, mesurant ainsi la performance du revêtement. Il y a ensuite le coefficient d’absorption acoustique qui met en lumière la capacité d’un revêtement à absorber l’énergie d’une onde sonore.
Les meilleurs isolants acoustiques sont ceux qui sont dotés d’une structure poreuse, permettant ainsi d’emprisonner l’air immobile pour permettre de piéger les sons. Or certains isolants thermiques peuvent posséder cette propriété, jouant donc un rôle dans l’affaiblissement acoustique si leur épaisseur est suffisamment conséquente.
Plusieurs candidats correspondent à tous ces critères. La laine de verre tout d’abord qui, sous forme de matelas de fibres, permet une double isolation thermique et phonique. La laine de roche, fabriquée à partir de basalte, joue également sur les deux tableaux, en particulier pour l’isolation des toitures étanchées, alors que pour les planchers, on se dirigera plutôt vers le verre cellulaire. Enfin, il est bon de savoir que tous les isolants écologiques comme la laine animale, la laine de bois, de coton, de lin ou de textiles recyclés jouissent également de la double casquette tout en étant éco-responsables !