Dans le cadre d’une amélioration de la collaboration des différents organismes officiant dans l’éco-prêt à taux zéro (PTZ), Emmanuelle Cosse a missionné Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable pour une étude sur les actions à mener.
EXPLICATIONS
L’éco-prêt à taux zéro, qui a pour but de faciliter la rénovation de l’habitat dans les normes écologiques européennes, peine à remplir son objectif, la faute à une organisation pas toujours au top. « Identifier les initiatives déjà lancées ou en cours de création, analyser les premiers résultats et ainsi établir les facteurs clés de réussite ou les éventuelles difficultés rencontrées » voilà le but avoué par la ministre du Logement. Concrètement il s’agit de « d’améliorer l’information, la diffusion et la distribution » des éco-prêts à taux zéro proposés par les banques.
Mis en place cet été, un nouveau fond doit garantir le remboursement des PTZ aux organes bancaires, à hauteur de 75% du montant total afin de compenser l’absence d’intérêts pour les emprunteurs. Plusieurs inconnues subsistent néanmoins, « Quelle est l’appétence des ménages à recourir à l’emprunt ? Comment raffermir l’action des banques dans un rôle plus prescriptif, formatif ? (…) il faut faire un recensement » a expliqué Philippe Pelletier devant les organismes constituants du Plan Bâtiment Durable.
Un premier bilan devrait être établi d’ici la fin de l’année afin de pouvoir lancer des actions dans le courant du premier trimestre 2017. L’accès aux travaux de rénovation semble donc en passe de considérablement s’améliorer pour les bourses les plus modestes.