Problème d’isolation, d’humidité ou encore fenêtres trop anciennes… 29% des foyers feraient face à ce genre de désagréments en France, selon le baromètre trimestriel AFP-PowerMetrix publié fin octobre. Si le coût d’une rénovation thermique varie selon l’état du logement, ces ménages n’ont pas toujours les moyens d’effectuer de tels travaux.
Selon le dernier baromètre AFP-PowerMetrix publié le 24 octobre*, 29% des foyers français se plaignent de ne pas avoir assez chaud dans leur logement, et plus particulièrement dans leur pièce principale, en hiver ; l’humidité et les fenêtres en mauvais états sont également mis en cause par ces ménages.
Mais pour effectuer la rénovation thermique d’un logement, dont la surface moyenne avoisine les 117 mètres carrés en France, le coût reste élevé : il faudrait ainsi compter près de 35000 euros pour chaque foyer, soit 280 milliards d’euros pour l’ensemble de ces logements à rénover. Un chiffre conséquent qui correspondrait à « l’équivalent du budget en chauffage de l’ensemble des foyers français sur dix hivers consécutifs », indique le baromètre.

Travaux d’isolation thermique : un coût variable selon les logements

Dans le détail, 4% de foyers seraient installés dans un appartement ou une maison sans aucune isolation des murs, et avec uniquement des fenêtres simple vitrage. La rénovation et les travaux d’isolation intérieure leur coûteraient ainsi 500 euros par mètre carré, contre 150 euros/m² pour un logement déjà bien isolé qui ne nécessiterait, par exemple, que de l’installation d’appareils de chauffage plus performants.
6% des ménages sont ainsi dans cette dernière situation, tandis que 19% ont besoin d’effectuer des petits travaux d’isolation des murs ou du plafond, et de remplacer leurs anciennes fenêtres : le budget serait un peu plus conséquent, à 300 euros/m².

Prix du gaz et de l’électricité : les tarifs en faible hausse

Le 1er novembre, les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité ont augmenté respectivement de 2,3% et 2,5%. Si ces prix sont encore en hausse, celui du gaz reste plus bas que son niveau de janvier 2014 ; quant au prix de l’électricité, grâce à une nouvelle méthode de calcul des tarifs réglementés validée par un décret du 28 octobre, il esquive une augmentation qui aurait dû être de 6,7% ce 1er novembre.
Les Français échappent donc à de plus fortes augmentations, mais pour beaucoup la difficulté à payer leurs factures d’électricité reste réelle : parmi les 29% des foyers français mécontents de leur qualité énergétique, 16% seraient ainsi dans cette situation de précarité.
* Etude réalisée à partir d’un panel de 1300 foyers équipés pour mesurer leur consommation électrique en continu.

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