Depuis janvier 2011, les annonces de biens immobiliers (à vendre ou à louer) doivent impérativement faire figurer l’échelle énergétique dudit bien, établie à l’issue du diagnostic de performance énergétique (DPE).

A quoi correspond cette étiquette ?

Il s’agit tout simplement d’un classement de A à G correspondant à la façon dont le logement consomme les énergies : de A pour les moins énergivores jusqu’à G pour les logements les plus gourmands. Ainsi, le futur propriétaire ou locataire sait en amont ce qu’il consommera en énergies en vivant dans ce logement.

Quelles sont les conséquences liées à ces barèmes ?

On sait désormais qu’en fonction du classement du bien acquis, les montants du prêt à taux zéro (PTZ) et du prêt « Action logement » accordés à un emprunteur primo-accédant peuvent varier.
De plus, à superficie égale, la facture liée à la consommation des énergies est vouée à d’incroyables écarts suivant que logement est classé A ou G…
Si vous souhaitez investir dans un bien immobilier, prenez bien en compte ces fameux critères
Sachez qu’un diagnostic de performance énergétique (DPE) coûte environ 100€ au propriétaire du logement
Cependant, dans les centres-villes, en raison de la pénurie des biens, les logements très énergivores, comme les appartements haussmanniens par exemple, restent très prisés. Il en va de même dans les stations balnéaires ou à la montagne…
Cette étiquette énergétique importe surtout aux primo-accédants : le prêt à taux zéro (PTZ) peut atteindre 40% du plafond si le bien est classé « BBC Effinergie » (Bâtiment Basse Consommation). Pour un logement dans de l’ancien, il est possible d’obtenir 20% du plafond si le bien immobilier dispose d’une étiquette énergie de A à D. Mais sachez que ce pourcentage tombe à 10% si l’étiquette n’atteint que E et F ; 5% pour la lettre G.
Les propriétaires sont de plus en plus nombreux à recourir à des travaux de rénovation en isolation thermique extérieure par exemple, pour redonner de la valeur à leurs biens immobiliers. On sait aujourd’hui que les biens énergivores vont voir leur décote s’accroître rapidement avec le temps. Ainsi, les logements mal classés énergétiquement parlant ne seront plus du tout attractifs.

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