Le principe de l’énergie « biogaz » : On utilise la fermentation (méthanisation) des déchets organiques agricoles (lisiers et fumiers), agroalimentaires ou urbains (déchets verts, boues d’épuration, fractions fermentescibles) et on fabrique à partir de leur énergie de la vapeur ou de l’électricité dans des usines de traitement. Mais par quel tour de passe-passe y arrive-t-on ? Quand les matières organiques se décomposent en l’absence d’oxygène, elles libèrent un biogaz (processus de méthanisation). Or, ce gaz qui est un mélange de méthane et de gaz carbonique est un combustible. Quand on brûle le « biogaz » dans une chaudière, on peut produire de la chaleur ou de l’électricité. Ensuite, l’électricité est réinjectée dans le réseau : la chaleur chauffe des bâtiments ou de l’eau. Son avantage se situe surtout sur le fait que l’Homme produit une énorme quantité de déchets, qui fermentent et produisent le biogaz. Ce qui est dangereux lorsqu’on sait que ce « biogaz » est composé au 2/3 de méthane, beaucoup plus toxique pour la couche d’ozone que le CO2. Récupérons-le pour limiter son impact sur l’environnement. Après extraction du fameux « biogaz », la matière (le digestat) va servir d’engrais pour fertiliser les terres agricoles. Il possède alors de nombreuses vertus : amélioration de l’assimilation de l’azote par les plantes, assurance d’un meilleur équilibre en phosphore et potassium…

Mises en garde

Cependant, l’exploitation du biogaz représente des inconvénients : risques d’incendies, d’explosions et surtout d’intoxications liées à la présence d’hydrogène sulfurée. On voit quelques centres de traitement par méthanisation voir le jour ici ou là, mais leur présence est encore assez pauvre dans le paysage écologique français…

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